Choisir une finance verte

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, ont pris connaissance du rapport que leur a présenté Alexandre Holroyd, député des Français établis hors de France, à l’issue de la mission qui lui a avait été confiée sur l’évaluation des meilleures pratiques en matière de finance verte dans l’Union européenne.

Intitulé « Choisir une finance verte au service de l’Accord de Paris », le rapport propose une série de recommandations en vue de réussir la mobilisation du système financier au service de la lutte contre le changement climatique.

Celles-ci s’articulent autour de trois priorités : établir des outils indispensables à l’alignement des flux financiers avec les objectifs de l’Accord de Paris ; orienter l’investissement vers la transition bas-carbone ; encourager l’innovation.

Barbara Pompili a déclaré : « L’Etat et l’Union européenne s’apprêtent à engager des plans de relance massifs pour transformer notre économie vers un modèle durable et neutre en carbone. Il faut absolument que les investissements privés suivent le même chemin et que la finance verte change d’échelle. Les propositions d’Alexandre Holroyd vont permettre d’avancer dans cette direction. »

Bruno Le Maire a déclaré : « Nous devons préserver le leadership acquis par la Place de Paris en matière de finance verte, tout en portant cette priorité au niveau européen. Nous allons approfondir cette feuille de route et mettre la finance verte au cœur de la relance économique, avec un objectif : construire une croissance durable, innovante et respectueuse de l’environnement. »

Les obligations vertes sont un levier important pour le financement de la transition écologique. Elles permettent aux entreprises et aux entités publiques de financer leurs projets environnementaux, plus particulièrement les investissements en infrastructures.

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