INSEE Conjoncture Guadeloupe n°14 - Bilan économique 2020

Comme chaque année, l’INSEE a publié son bilan économique sur l’année 2020. Il s’agit d’une opération coordonnée, où toutes les régions publient en même temps et pour laquelle la DEAL de Guadeloupe a contribué à l’élaboration du bilan économique 2020 de la Guadeloupe.
En effet, l’unité Données Statistiques, du pôle Connaissance du Territoire et Prospective, a rédigé deux articles, concernant d’une part la construction et d’autre part le transport automobile.

Bilan économique 2020 de la Guadeloupe :

https://www.insee.fr/fr/statistiques/5017313

En 2020, l’économie de la Guadeloupe est marquée comme les autres régions françaises par les impacts de la pandémie mondiale L’effet du confinement du printemps 2020 lié à la Covid 19 aurait impacté négativement le PIB à hauteur de -3 %. Pour autant, la structure de l’économie de l’archipel particulièrement marquée par le poids important du secteur non marchand et des administrations publiques ainsi que les dispositifs d’aides utilisés par les entreprises ont permis d’amortir les effets de la pandémie. Ainsi, l’emploi ne recule que légèrement tandis que la création d’entreprises demeure à un niveau élevé. Néanmoins, l’agriculture et le tourisme, deux secteurs porteurs de l’économie, connaissent des difficultés majeures. L’épargne des ménages comme celle des entreprises est en forte croissance, corollaire de la consommation des ménages qui a fortement baissé durant les semaines de confinement.
  • Construction - Le BTP touché par la crise

    En 2020, le secteur du bâtiment et des travaux publics n’est pas épargné par la pandémie de Covid-19. Les chantiers d’envergure ont été stoppés avant de reprendre progressivement. Les ventes de ciments diminuent de 4,3 % par rapport à 2019. Les projets de constructionde logements autorisés en Guadeloupe sont également en baisse, tout comme les autorisations de locaux commerciaux.

  • Transport automobile

    En 2020, en Guadeloupe, 16 430 véhicules routiers neufs ont été immatriculés, soit une baisse de 21 % par rapport à l’année précédente. Les achats de voitures particulières et commerciales par les personnes morales ont largement contribué à cette décroissance du marché. En revanche, les ventes des véhicules à motorisations alternatives (électriques et hybrides rechargeables doublent quasiment (+ 87 %). Elles représentent désormais 9 % de ce segment.
    Le marché de l’occasion reste très dynamique. En recul par rapport à 2019, il résiste néanmoins mieux que celui du neuf.

Retrouvez les bilans des autres régions ici : https://www.insee.fr/fr/information/5405984

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