La DEAL au village des sciences du 15 au 17 novembre 2018

Du 15 novembre au 17 novembre 2018, la DEAL sera présente sur le village de la fête de la science à Pointe-à-Pitre (campus de Fouillole), sur un stand commun avec le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe (OVSG). Intitulé “Cap sur le risque tsunami”, ce stand aura pour objectif d’expliquer la formation des tsunamis, mais aussi, plus largement, de s’intéresser aux principaux phénomènes à leur origine : séismes et éruptions volcaniques.

Peu connu de la population guadeloupéenne, le risque tsunami est pourtant réel sur notre territoire. Constitué par l’arrivée à la côte d’une série de vagues géantes et puissantes, le tsunami est provoqué par le déplacement brutal d’une grande quantité d’eau pouvant être lié à un séisme sur une faille sous-marine, une éruption volcanique, ou un glissement de terrain en bord de mer ou sous-marin.

Deux expériences seront présentées, l’une simulant la formation d’un tsunami, l’autre modélisant les différents types d’éruptions volcaniques, à partir d’un modèle réduit du massif de la Soufrière (photo ci-dessous). La surveillance des séismes, indispensable pour pouvoir lancer des alertes tsunamis, sera abordée via des démonstrations sur un sismomètre de l’OVSG.

En cas d’alerte tsunami, ou de signes annonciateurs (séisme, retrait de la mer), la conduite à tenir est de s’éloigner de la côte et de gagner les hauteurs. Pour la Guadeloupe, les modélisations indiquent que la hauteur maximale que pourraient atteindre les vagues en cas de tsunami est de l’ordre de 10 mètres : on estime ainsi être en sécurité face au risque tsunami à une altitude supérieure à 10 mètres. Des cartes interactives présentant les zones à risque, des sites refuges et les itinéraires à suivre pour les rejoindre seront mises à disposition du public (cartes établies dans le cadre du projet EXPLOIT).

Enfin, la thématique de la gestion de crise en cas de catastrophe naturelle sera abordée dans le cadre d’un atelier animé sur le stand par le Fablab, qui présentera comment détourner des objets du quotidien pour les transformer en matériel utile en cas de crise.

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