Les enjeux de la coopération culturelle.

Le président de l’Association CO.RE.CA. est intervenu dans le cadre du séminaire co-organisé par l’association "Rèpriz"(Centre des Musiques et des Danses Traditionnelles), le "CASC"(Comité d’Animation Sportive et Culturelle). Au centre des débats, "les enjeux de la coopération culturelle", ce 10 juillet 2018 à Sainte-Anne (Guadeloupe).
Un public divers, des communications de grande qualité et un échange riche ont ponctué la matinée.

Pour Julien Mérion, ce fut l’occasion de « mettre en évidence la vitalité de la société civile dans la coopération populaire. Les mises en perspective de la coopération culturelle au travers des pratiques des territoires suivants : Barbade, Dominique, Haïti, Réunion, Trinidad, révèlent s’il en était besoin que le monde des arts et des industries créatives est très dynamique ; il peut devenir un levier formidable de coopération.
L’exemple du Gwo-Ka inscrit en 2014 au Patrimoine Culturel Immatériel par l’UNESCO) a été au centre du débat. Il appelle une réflexion partagée en ce qui concerne la sauvegarde et la promotion de ces pans de la construction identitaires dans les Caraïbes. Tout ceci confirme la nécessité d’œuvrer à la mise en place du Réseau des Acteurs de la Coopération Caraïbe ».

Fred Réno, Directeur du Centre d’Analyse Géopolitique (CAGI), a précisé que "la coopération est un processus d’intégration qui favorise les échanges et partenariats dans une même région. La régionalisation est une modalité d’adaptation à la mondialisation. La Caraïbe est une géographie partagée, un lien historique et culturel et on en parle au singulier alors qu’elle est plurielle, insulaire et continentale. Le CARICOM et l’OECS étant des partenaires qui s’associent pour construire ensemble, une nouvelle entité dotée de compétences supra-territoriales. C’est aussi ce que réalise l’Union Européenne".