PORTRAIT : Dr Pamela Obertan, chercheure engagée

Une chercheure engagée…

Passionnée par la recherche et l’international, Paméla Obertan est Docteure en Science politique à l’Université des Antilles et Docteure en droit de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). En 2015, elle remporte le Prix Paul Painchaud

Le professeur Paul Painchaud est spécialiste de la politique étrangère canadienne et des relations internationales du Québec, fondateur de la revue « Études Internationales ».

pour son article : Gagner de l’influence dans une négociation asymétrique. Le cas de la coalition de Pays en Voie de Développement -PVD- au Conseil des Accords sur les aspects des Droits de Propriété Intellectuelle -ADPIC- de l’Organisation Mondiale du Commerce -OMC-. Paru en 2014 dans la "Revue d’Études internationales", l’article du Dr Obertan est sacré le « Meilleur de l’année 2015 ».

En qualité de membre et chercheure engagée, Dr Obertan participe à différents réseaux de recherche, tels que : le Centre d’Analyse Géopolitique et Internationale (CAGI) ; le groupe de réflexion et de propositions sur la biodiversité et le changement climatique (Université des Antilles) ; l’équipe de recherche du programme « Biodiversité Environnement Société Territoire » (BEST).
Toujours dans la recherche, ella a travaillé bénévolement pour l’ONG « International Erosion Technology and Concentration Group » ; également membre du « Political Economy and Public Policy Cluster » qui a réuni différentes universités : University of West Indies, University of Toronto, Florida International University. Elle a été aussi membre et chercheure au sein du programme UQAM (service aux collectivités et le Y des Femmes de Montréal) ; et membre du cercle de lecture du Centre d’études sur le droit international et la mondialisation (UQAM).

…En faveur du développement durable

Reconception du développement, biopiraterie, souveraineté alimentaire, préservation et valorisation de la biodiversité en Outre-mer, changement climatique, etc., sont les thèmes que le Docteur Obertan Paméla aborde dans ses colloques nationaux et internationaux.
En 2013 elle réalise une cotutelle de thèse internationale entre l’UQAM et l’Université des Antilles. Cette thèse porte sur "Les stratégies de contestation des pays en voie de développement face à l’universalisation du brevet sur le vivant".

En 2016, elle est bénévole pour le Caribbean Food Crop Society (CFCS) qui s’est déroulé en Guadeloupe en animant plusieurs forums en partenariat avec l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA).

En 2014, elle intervient à la Conférence internationale sur la Biodiversité et les changements climatiques (Gosier, Guadeloupe) ; puis également au Colloque International des Plantes Aromatiques et Médicinales (Basse-Terre, Guadeloupe) et enfin à la Conférence de la Caribbean Studies Association (Merida, Mexique). En 2011 elle participe aussi au Colloque international sur les communautés transatlantiques Asymétries et convergences, Institut d’études internationales (Montréal).

Ses publications et recherches :

▪ « La Guadeloupe, à la recherche d’un modèle de développement pour le XXIe siècle : la promotion de la souveraineté alimentaire une alternative viable ? » dans Pierre Yves Chicot, dir, La mutation des communes : quelle intercommunalité de projet ? pour quel développement territorial ?, l’Harmattan, collection GRALE, (à paraître en septembre 2016).

▪La force des faibles ou comment se faire entendre à l’OMC, le cas des pays en voie de développement face à l’hégémonie du brevet sur le vivant, PAF, 2015.

▪Le brevet sur le vivant, une menace pour les peuples autochtones ? Edition Universitaires européennes, 2010.

▪« Gagner de l’influence dans une négociation asymétrique : le cas d’une coalition de PVD au conseil des ADPIC de l’OMC » dans la Revue Études internationales, volume XLV, n 3, septembre 2014, 399-424.
Prix Paul Painchaud.

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