Déclaration de Cayenne : 25 Etats pour protéger la Mer des Caraïbes

Publié le 03/05/2017 | Mis à jour le 29/08/2018

Du 13 au 17 Mars 2017, la Guyane a accueilli sur son territoire la 14è édition de la COP de Carthagène , déclinaison du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Les 25 Etats de la Zone Grande Caraïbe ayant ratifié cette convention étaient présents.
Le principal objectif de cette rencontre était de définir le programme de protection et de mise en valeur du milieu marin de la Région des Caraïbes jusqu’en 2018.

Cette conférence, organisée par la France et préparée dès novembre 2016 à Miami, a abouti, à l’initiative de Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement de l’Energie et de la Mer, à la signature d’une résolution commune : la déclaration de Cayenne

Elle récapitule les engagements des Etats en 5 points :
1. Lutter contre les pollutions dans la Zone Caraïbe en étudiant et retirant l’expérience des meilleures pratiques, pour les adopter, le cas échéant
2. Viser la conservation de la biodiversité exceptionnelle en protégeant au moins 10 % du milieu marin et en encourageant la protection de différents milieux sensibles(récifs coralliens, mangroves, herbiers), le contrôle des espèces envahissantes et la réduction des dommages à la faune marine
3. Renforcer la coopération scientifique grâce aux réseaux, pour relever les défis spécifiques (protection de la biodiversité, acidification des océans, prolifération des sargasses)
4. Encourager la réduction de la pollution par les navires en mer en invitant les acteurs du secteur privé à contribuer aux objectifs de la Convention et les États à la ratification et la mise en œuvre de la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments
5. Encourager la ratification ou l’adhésion de toutes les Parties à la Convention de Carthagène et à ses protocoles.

Au regard de l’impact considérable de l’activité humaine sur la biodiversité dans cette Région, l’ensemble des mesures et initiatives concrètes et immédiates et la pérennisation des actions seront indispensables pour sauver et/ou restaurer ce précieux patrimoine naturel.

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