Etude socio-anthropologique d’attachement à la voiture et leviers du report modal en Guadeloupe
L’analyse de l’attachement à la voiture en Guadeloupe et des leviers du report modal permet d’aboutir à une série de messages clés et de recommandations.
L’automobile, ne peut être appréhendée comme un simple mode de déplacement individuel. Intimement liée aux structures économiques et sociales, à l’organisation territoriale et aux orientations publiques en matière de transport et de mobilité, elle occupe une place centrale, voire indispensables, au sein des modes de vie contemporains. Plus généralement, elle est le réceptacle de projections symboliques multiples et se situe au coeur d’imaginaires collectifs et individuels. En ce sens, la voiture constitue un fait social à part entière, que la présente étude analyse en tant que tel.
Sur cette base, il s’agit d’identifier des actions permettant aux acteurs publics de la mobilité de faciliter la transition du territoire et la population guadeloupéenne vers une mobilité décarbonnée et durable (avec un accroissement du recours aux alternatives à la voiture individuelle thermique et une réduction de l’intensité des usages automobiles et en particulier de l’autosolisme). Plus précisément, l’objectif est de disposer de leviers d’influence et de communication permettant d’agir sur le statut de la voiture dans les mentalités et ainsi de faciliter le report modal. Parallèlement, les conclusions de l’étude doivent servir à élaborer des recommandations pour accompagner les changements de comportement en matière de sécurité routière.
Les conclusions de l’étude ont vocation à être exploitées par les autres collectivités d’outremer rencontrant des problématiques similaires à celles de la Guadeloupe et plus généralement par toutes les autorités publiques qui travaillent à la transition de la mobilité.
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