Régimes hydrologiques de la Guadeloupe

Les comportements hydrologiques des bassins versants des îles de l’archipel guadeloupéen sont très différents.

A la Désirade et aux Saintes les ravines sont le plus souvent sèches.

En Grande-Terre et à Marie-Galante le régime hydrologique est conditionné par la faiblesse de la pluviométrie, les ravines ne coulent pas en période de sécheresse.

En Basse-Terre, le régime hydrologique est essentiellement déterminé par l’abondance de la pluviosité, toujours supérieure à l’évapotranspiration. Les rivières ont un écoulement permanent alimenté par le ruissellement des précipitations et soutenu par les résurgences de nappes d’eau souterraines d’altitude. Les cours d’eau de la Basse-Terre se caractérisent par des bassins versants de petite taille (10 à 30 km²) sauf celui de la Grande Rivière à Goyaves qui atteint 158 km2.
Le régime hydrologique y est de type torrentiel, directement influencé par les pluies journalières.
A la suite de fortes précipitations, les débits peuvent passer de 1 m3/s à 300 ou 400 m3/s.
En période de sécheresse, les ressources en eau de surface sont limitées à des écoulements relativement faibles de l’ordre du quart des modules.

Les premières observations hydrométriques régulières (suivi du débit des cours d’eau) ont été effectuées à partir de 1950 dans des perspectives d’aménagements hydroélectriques. Entre 1950 et aujourd’hui le réseau hydrométrique a été modifié plusieurs fois.
En 1950, il a démarré avec 5 stations pour en compter jusqu’à 35 en 1985.
Aujourd’hui il est composé de 17 stations réparties sur la Basse-Terre et la Grande-Terre : Capesterre-Belle-Eau, Baillif, Vieux-Habitants, Deshaies, Sainte-Rose (2), Petit-Bourg (3) et Morne-à-l’Eau.

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